Le coming-out des gauchistes, un peu facile, non?

Le coming-out c’est à la mode, en général c’est dans le domaine du cul quand des gens que l’on croyait hétéros avouent sans aucune honte leurs turpitudes en déclarant être homos. C’est à la mode, et surtout ça permet à des personnages publics de 69-ème zone que personne ne connait, de tenir le haut de la feuille de chou locale le temps d’une édition. Mais ce qui est nouveau aujourd’hui c’est le coming-out des gauchistes!

Le plus célèbre est sans conteste Eric Zemmour, même si on peut ergoter sur le terme « gauchiste » le concernant. Disons simplement qu’il était « de gauche », puisqu’il a reconnu avoir voté pour l’ordure Mitterand! Selon lui, « il cherchait sa voie », qu’on peut traduire par « je suis une girouette ».

Et aujourd’hui donc j’ai la surprise de tomber sur un article de Riposte Laïque, article faisant la promo d’un bouquin écrit par deux individus curieusement décris par la vermine pédo-bobo-homo-gauchiste comme étant de dangereux factieux, nazis pourquoi pas. Pierre Cassen et Bernard Germain y racontent avec complaisance comment, de trotskistes, ils sont devenus ces affreux fachos.

Germain s’est fait connaitre dans le dossier de Callac, qui symbolise parfaitement le Grand Remplacement voulu par le pouvoir. Cassen, on ne le présente pas, il a son rond de serviette à la 17-ème chambre correctionnelle, celle qui condamne les factieux qui osent ne pas suivre les oukazes des bien-pensants.

J’avoue avoir lu le bouquin qui m’a été transmis avant sa sortie par un de mes informateurs, et ai été énormement surpris de ne pas y avoir trouvé trace de la moindre excuse! Car tout de même, avoir milité des années, des dizaines d’années, dans des organisations et partis dont le but déclaré était la destruction de la France, c’est un crime pour tout Patriote. D’autant plus que la situation actuelle découle naturellement des décennies passées, pendant lesquelles justement ces 3 olibrius votaient et militaient pour Mitterand, Marchais, Laguiller ou autres salopards! Ces 3 individus, comme bien d’autres d’ailleurs, sont donc responsables de la situation actuelle. Responsabilité certes limitée, mais bel et bien réelle, d’autant plus que les organisations trotskistes de l’époque, que ce soit la LCI, l’OCR ou autres groupuscules, étaient de vraies organisations extrémistes pronant la lutte armée et trempant sans sourciller dans des affaires terroristes. Action Directe par exemple était soutenu par ces organisations. Une des têtes pensantes des trotskistes dans la région de Grenoble, directeur d’alors de l’Institut d’Etudes Politiques, avait à deux reprises offert un soutien logistique à la bande d’assassins de Rouillan, sans jamais être poursuivi d’ailleurs, tant la collusion entre le pouvoir socialo et ces organisations gauchistes était étroite. Un peu comme aujourd’hui avec les antifas…

Donc d’excuse dans ce livre, tout comme d’ailleurs dans les discours de Zemmour, point. On y trouve au contraire une espèce de fierté d’avoir été gauchiste et d’avoir donc participé activement au naufrage du pays.

Faute avouée est, parait-il, à moitié pardonnée, et on peut peut-être estimer que leur positionnement « à droite » aujourd’hui peut compenser les actions honteuses de ces individus dans le passé. C’est une manière de voir mais en ce qui me concerne, fier de n’avoir jamais changé de camp depuis mon adolescence, elle me choque un peu car je ne peux m’empêcher de penser que quiconque change de camp une fois, peut en changer une seconde. C’est pour cela que jamais je ne voterai Zemmour… et que je passerai dire à Cassen ce que je pense un de ces 4! En toute amitié bien sûr, car « qui aime bien, châtie bien »!

Léon